Description
Mourir pour Dantzig (Jean MABIRE).
Le 5 mars 1945, lorsque se dissipent les brumes matinales d’une glaciale matinée d’hiver, le régiment de réserve de la division de volontaires français Charlemagne est anéanti par les Russes dans la plaine de Belgard. Le général Puaud disparaît dans la tourmente. Quelques jours plus tard, le iie Bataillon de marche du capitaine Bassompierre est lui aussi totalement détruit. Seul parvient à percer en direction de l’embouchure de l’Oder, le 1er bataillon de marche du lieutenant Fernet, avec qui se trouve le Brigadeführer Krukenberg. D’autres unités de SS français échappent au piège de la Poméranie : la compagnie de marche du lieutenant Ludwig et du sous-lieutenant suisse Bücler, qui combat pour maintenir opérationnel le port encerclé de Kolberg, et un bataillon placé sous les ordres du capitaine d’artillerie Martin, qui rejoint Gotenhafen, dans la région de Dantzig, et sera également évacué par mer. Une partie de ces rescapés se retrouveront aux environs de Neustrelitz, dans le Mecklenbourg, où sera formé, deux semaines avant la fin de la guerre, le bataillon d’assaut français engagé à Berlin. Ainsi, il se trouvera paradoxalement des Français qui « vont mourir pour Dantzig » aux côtés des Allemands, alors qu’en 1939, un journaliste, Marcel Déat, récusait une telle intervention… au profit des Polonais !
Le texte de ce livre aux trois-quarts inédit est rédigé à partir de témoignages recueillis en 1974 auprès des combattants survivants et qui n’avaient jamais été publiés.
247 pages.